Pour détartrer et nettoyer son lave-vaisselle, rien de mieux qu’une bonne grosse dose de vinaigre blanc tout simple combiné avec le cycle de lavage le plus chaud possible!

J’ai testé sur un lave-vaisselle qui ne lavait plus correctement et laissait sur les verres et dans les tasses de disgracieux et dégoûtants résidus granuleux. La faute probable, dixit une amie, à du tartre qui encrasse la machine. Une tasse de vinaigre plus loin*, le lave-vaisselle est à nouveau fonctionnel et la vaisselle resplendissante.

Astuce économique: nul besoin de se fournir en vinaigre ménager, certes plus concentré en alcool, mais BEAUCOUP plus cher, un vinaigre blanc à CHF 1.- le litre, utilisable en cuisine, fait très bien l’affaire!

Astuce hygiénique: le vinaigre est certes un excellent détartrant, écologique et économique, mais c’est aussi excellent désinfectant et un adoucissant parfait pour le linge (sans odeur, promis, juré) et sain (nos eaux et nos peaux vous en remercient).

*Sur le net, certain(e)s en préconisent deux, testez avec une et si cela suffit, c’est tout cela d’économisé

Le vinaigre, vous le savez, c’est… magique! Je le disais déjà ici: Le vinaigre détartre bien pour pas cher et ici: Le vinaigre, roi de la poutze (et c’est pas moi qui le dit) et aussi ici:Le vinaigre de cidre, vieux remède, grands effets!

Allié au bicarbonate de soude, c’est… époustouflant!

Hotte de ventilation, hauts d’armoires dans la cuisine, poussière grasse sur les meubles: une bonne grosse goutte de vinaigre* sur un chiffon qu’on tamponne sur du bicarbonate de soude et, hop!, un coup de « patte » et tout retrouve blancheur et propreté sans même devoir frotter (au risque de rayer)!

Dans notre Helvétie chérie, le bicarbonate de soude coûte… un bras (allez savoir pourquoi, genre un franc les 10 grammes…)! En France ou en Italie voisine, le kilo est à un ou deux euros. Au Canada, pareil. N’hésitez donc pas à en prendre un ou deux dans votre valise (en soute, hein?!) ou à en ramener plus de chez nos voisins, ça sert pour tout, blanchir et désodoriser le linge, dégraisser (on l’a vu plus haut), comme dentifrice ou aide à la digestion.

*Le vinaigre de table à petits prix va très bien
et est BIEN MOINS cher que le vinaigre dit de ménage 😉

A l’heure des nettoyages de printemps, le simple et le bon marché sont les meilleurs alliés de la planète.

Greenwashing: Méfiez-vous des marques qui prêchent la « green attitude ». Toutes ne tiennent pas leurs promesses et utilisent l’argument comme prétexte pour augmenter exagérément leurs prix. L’emballage vert ne garantit ni écologie ni absence de toxicité. Visez au plus simple: diminuez le nombre de produits. C’est meilleur marché et ça fait de la place dans les placards!

N’en garder qu’un: Le vinaigre d’alcool (ou blanc) est très économique. Sols, salles de bains, robinetteries: il dégraisse, détartre, fait briller et enlève les mauvaises odeurs. De quoi voler la vedette à la plupart des détergents, sauf sur le marbre et les surfaces calcaires. Associé aux chiffons microfibres qui dépoussièrent, nettoient et lustrent même sans produit, l’efficacité est redoutable.

Fait maison: En complétant cette base avec du savon noir (ou du savon de Marseille) et du bicarbonate de soude, vous avez tout ce qu’il vous faut pour concocter vos propres détergents. Mélange eau-sel-bicarbonate pour le four ou eau-savon-vinaigre pour les sols. C’est en plus entièrement biodégradable.

Précautions: Irritant, le vinaigre doit être utilisé avec des gants et ne jamais être mélangé à de la Javel en raison des vapeurs toxiques. Si vous ajoutez des huiles essentielles, testez votre sensibilité car elles peuvent provoquer des allergies. Informez-vous sur les précautions d’emploi et soyez toujours attentifs aux pictogrammes. LA

Paru dans le magazine de la Fédération romande des consommateurs FRC
(seul à ne percevoir aucune publicité en ses pages)
du mois de mai 2016, n° 88

Les lutins statisticiens de WordPress.com ont préparé le rapport annuel 2014 de ce blog.

En voici un extrait :

Un métro New-Yorkais contient 1.200 personnes. Ce blog a été visité 5 700 fois en 2014. S’il était un métro New-Yorkais, il faudrait faire 5 voyages pour les déplacer tous.

Cliquez ici pour voir le rapport complet.

Une religion repose sur des croyances. Les bienfaits du bio, sur des faits, cqfd.

Patrizia a un avis sur tout

Récemment, chez la coiffeuse, j’ai eu droit au désormais habituel « vos cheveux sont très secs, il faut les nourrir« , l’équivalent capillaire de sa réplique-sœur chez l’esthéticienne « vous avez la peau très sèche, blablabla« . Cette fois, me connaissant peu, elle a osé le pitch didactique sur le mode du « vous savez à l’évidence pas faire, je vous explique » qu’elle a accompagné de force arguments pour tenter de me convaincre d’enduire ma chevelure – que j’ai, au passage, fort belle – de crème traitante après-shampoing (vous savez ce truc ultra épais, super difficile à appliquer, sans parler de le rincer ensuite) au moins… deux fois par semaine (heu… elle le fume le produit après-shampoing ou bien?)!

Quand de guerre lasse – et surtout pour qu’elle laisse enfin reposer en paix mes jolies bouclettes de brunette – j’ai dit « ok, je vais voir ce…

Voir l’article original 140 mots de plus

Dans la Tribune du droguiste du mois de mars, Silvia Stähli-Schönthaler interviewe le Professeur Thomas D. Szucs au sujet des bactéries que l’on trouve en quantité dans la maison et, en particulier, dans la cuisine. Germes qu’il définit comme dangereux pour la santé. Ok. Admettons. Même si, aujourd’hui, on le sait, trop d’hygiène, c’est mauvais pour la santé et que la – trop – grosse proportion d’allergiques en Occident pourrait bien provenir du fait qu’on n’est plus suffisamment exposé aux microbes (mais un peu trop à de méchantes substances chimiques, dont les produits de nettoyage…).

Admettons qu’il faille – quand même, un minimum – y prêter garde.

Je craignais qu’il ne prône l’usage des planches à découper en plastique. Ouf, non. Il les préfère en verre. Ok. Sachez cependant que contrairement à une idée reçue, les planches en bois – bien lavées à l’eau chaude savonneuse – sont plus hygiéniques que celles en plastique (dont les pores ne se referment pas sur les méchantes bactéries).

Dans un encadré intitulé « Ménage: conseils d’hygiène », Le Professeur Szucs nous indique qu’il faut changer les serviettes, linges et autres chiffons nettoyants TOUS LES JOURS et les laver au minimum à 60°. Il prône aussi le nettoyage du frigo (à l’eau vinaigrée, pas mal) UNE FOIS PAR MOIS.  C’est très exagéré et je devine qu’il n’est pas en charge du ménage et de la lessive, le professeur… Mais le « conseil » qui me fait franchement bondir c’est celui-ci: « Utilisez du papier ménage le plus souvent possible »! Rappelons que pour faire du papier ménage, il faut du bois, des produits chimiques pour le rendre un poil étanche et qu’une fois utilisé, on NE PEUT PAS LE RECYCLER. Super conseil, vraiment!

Dans un autre encadré, Patricia Aeschlimann, de la droguerie Günther à Unterseen (BE) donne elle aussi quelques « conseils » au nombre desquels celui-ci: Mieux vaut utiliser un produit spécifique pour chaque type de pièce, vu que ce genre de produit contiendra toutes les substances utiles pour la zone en question. » Oui, voilà, sauf que c’est faux, qu’on peut très bien et hygiéniquement nettoyer avec un ou deux, voire trois produits de base (genre vinaigre, alcool à brûler et bicarbonate de soude pour les puristes), que le reste n’est que publicité (mensongère qui plus est), gaspillage et déchets en quantité.
Sans oublier que ces produits de nettoyage sont pour la plupart bien pires pour notre santé qu’une vague moisissure qui aurait échappé à la panosse.

Mon conseil: n’utilisez que des chiffons lavables que vous changerez autant de fois que vous le voulez et que vous laverez à 60° – mais si, une fois, vous les lavez à 40°, promis, juré, personne n’en mourra, ni n’en sera malade; et n’achetez – surtout pas – 20 produits de nettoyage différents. C’est cher et ça ne sert à rien. Un ou deux suffisent que vous accompagnerez d’une bonne dose d’huile de coude.

Une amie à qui le port de lunettes a été ordonné s’est rendue récemment chez un opticien de la place. Qui, après moult essais et vente définitive de l’accessoire, lui a prodigué ce conseil:

Surtout, surtout, n’utilisez pas vos habits pour nettoyer vos lunettes, ça les raye. Utilisez toujours des lingettes conçues exprès pour ça!

En 2014, donc, on conseille encore aux gens d’utiliser des lingettes!!!! J’ai cru halluciner. Car:

  1. les lingettes sont une source considérable de déchets. Avec la taxe au sac, incitative, on tente de réduire ceux-ci le plus possible;
  2. les lingettes sont imprégnées d’un produit qui n’est certainement ni bio, ni naturel. Pour ma part, à chaque fois que j’ai dû y recourir, j’ai fait une réaction allergique au produit…;
  3. les lingettes, c’est cher!

Alors qu’en fait, une des manières les plus simples – et efficaces! – de nettoyer ses lunettes reste l’eau tiède et le savon (ou produit de vaisselle) et de les essuyer avec un chiffon doux (et lavable!). Que tout le monde a chez soi. Certain(e)s opticien(ne)s disent que le savon fragilise les branches des lunettes et qu’il ne faudrait utiliser que de l’eau tiède. A vous de voir.

Simple, bon marché et – surtout – efficace! Alors, un bon conseil: laissez donc tomber les lingettes!

 

Lors d’un gros souper entre amis à la maison, une invitée (qui n’aime pas les fleurs coupées) m’a apporté ce livre (son mari, une bouteille de vin, en ce sens, ils ont bien cerné la bête). J’aime pas trop qu’on m’offre des livres (j’en parle ici: LesLivresQu’OnM’Offre) et pourtant!

J’ai littéralement dévoré celui-ci, bien que j’en eusse trois autres déjà en cours de lecture* – qui sont néanmoins restés en plan le temps d’un voyage dans le futur.
Originale, intelligente et visionnaire, la famille de Béa Johnson prend le problème de l’avenir durable de la planète, du côté des déchets. Uniquement du côté des déchets. DES MILLIARDS DE TONNES DE DÉCHETS que notre société inconsciente produit chaque jour. Et démontre qu’en réduisant nos déchets, on gagne de l’argent, du temps et une meilleure santé. Ainsi, côté finances, réduire ses déchets, c’est réduire ses dépenses:

  1. on achète moins (CQFD);
  2. on dépense moins en frais de recyclage et sacs poubelle taxés;
  3. on utilise moins sa voiture (et donc de l’essence, chère) pour aller à la déchetterie;
  4. on mange mieux et plus sainement, on est donc moins malade et cela coûte moins cher.

Oui, mais pourquoi, si on a de bons moyens financiers, réduire nos déchets puisqu’on peut les trier avec bonne conscience? Parce qu’un déchet plastique, en alu ou chimique, reste un déchet mauvais pour l’environnement et notre santé. Parce que le recyclage et/ou l’élimination des ordures non recyclables coûtent cher à la collectivité et qu’on pourrait dépenser cet argent de bien meilleure façon (éducation, prévention, activités en plein air encadrées pour les écoliers, formation continue, etc.).

La démarche de Béa Johnson est précurseuse, incroyable et stupéfiante. Oui. Mais elle est aussi très intéressante et encourageante parce qu’elle démontre qu’il est possible (long, difficile et un peu extrême dans la société d’aujourd’hui) de NE PAS PRODUIRE de déchets.

Et quand, comme nous, on aborde depuis de longues années déjà la vie du côté bio et écolo, voire vaguement végétarien? Force est de constater que si c’est déjà bien, c’est pas assez.

Ainsi, côté alimentation: avec un panier bio, des légumes et fruits locaux et de saison achetés en vrac, une grosse limitation sur les produits industriels et pré-emballés, notre famille est déjà à la bonne vitesse et sur la bonne voie, mais il y a encore du potentiel pour mieux faire.

Côté salle de bain et hygiène: avec des savons en vrac de chez Cocooning, bouteilles de shampoings (bios) familiales achetées chez green-shop, choix de produits écolos (Weleda, etc), cotons-tiges et coton démaquillant bio et issu du commerce équitable… disons qu’on fait tout juste côté santé, franchement moins bien côté déchets (le beurre de cacao crémeux  livré dans une boîte plastique plus lourde que la quantité fournie de crème, même bio…).

Et le tout (maison, vêtements, jouets, lectures, loisirs), à l’avenant. Perso, je ne me passerai pas de livres papier, ni de magazines à toucher du doigt (d’autant que le « tout électronique » ne me paraît pas si écolo que ça), mais on peut vraiment mieux faire: coton bio pour les fringues choisies avec soin en fonction de leur utilité (et pas d’une mode éphémère), troc, bibliothèque, ludothèque, etc., les pistes sont nombreuses et on peut aussi, comme le suggère l’auteure, en essayer une ou l’autre, l’une après l’autre, et ne garder que celle qui correspond à notre famille. L’idée étant de ne pas trop s’enquiquiner quand même et de vivre, nom de dieu!

Ce livre parle aussi d’une philosophie qui m’intéresse et à laquelle je parviens de plus en plus résultant de leur choix de vie: vivre avec moins, mais mieux en disposant d’une richesse inestimable, le temps. D’en donner, mais aussi de vivre, rêver, lire, m’instruire, élever mes enfants, me promener dans la nature, parler aux gens que je croise, boire un café avec les copines sans l’œil rivé sur la montre.

Avoir le temps d’accompagner mini-moi à la gym, au ski, au solfège, à pied et tranquillement, ainsi que celui de cuisiner des plats maison délicieux et sains deux fois par jour, c’est un grand bonheur qu’on ne peut goûter qu’en travaillant moins (moins de travail = moins d’argent = réduire ses dépenses).

P.S.: ha… j’y pense, si la démarche de Béa Johnson et sa famille peut paraître extrême, que dire de celle irréfléchie d’une société qui se noie littéralement sous ses déchets? A méditer.

*Blanche-Neige doit mourir de Nele Neuhaus,
Banquises de Valentine Goby
et Les carnets du sous-sol de Dostoïevski)

Les lutins statisticiens de WordPress.com ont préparé le rapport annuel 2013 de ce blog.

En voici un extrait :

Le Concert Hall de l’Opéra de Sydney peut contenir 2.700 personnes. Ce blog a été vu 8  300 fois en 2013. S’il était un concert à l’Opéra de Sydney, il faudrait environ 3 spectacles pour accueillir tout le monde.

Cliquez ici pour voir le rapport complet.

Ça picote, ça gratouille, ça n’annonce rien de bon? Rapide et efficace, le gargarisme miel de thym (ou de romarin, le thym se faisant rare en ce moment, je ne sais pour quelle raison) et citron est notre nouveau remède maison par ici. Un peu cher à cause du miel de thym ou de romarin bios qui sont onéreux.

Ingrédients (par gargarisme):

  • le jus d’un demi-citron bio, près d’un franc pièce
  • une bonne cuillère de miel de thym (ou à défaut de miel de romarin): une quinzaine de francs le pot…

Ajouter au jus de citron une toute petite quantité d’eau bouillante (pour tiédir le jus de citron) et y faire fondre la cuillère de miel. Se gargariser longuement et en prenant soin de faire picoter les endroits qui démangent et gratouillent, pour finir par boire le mélange.

Trois petites séances ont suffit pour me débarrasser d’un désagréable début de mal de gorge. En plus, c’est bon.